L’abolition des frontières grâce à la cybertechnologie a ouvert le monde aux citoyens de la région, mais celle-ci a également ouvert la porte de leurs foyers aux fraudeurs en tout genre provenant des quatre coins de la planète. Plus que jamais, la vigilance est de mise. Voici quelques exemples de fraudes informatiques.
L’une des plus répandues est la fraude amoureuse. Le fraudeur, s’ayant créé un faux profil en ligne, entre en contact avec sa victime par l’entremise des médias sociaux ou de sites de rencontres. Grâce à des techniques de séduction (flatteries, compliments), il crée un lien de confiance avec la victime et lui dévoile des sentiments amoureux. Une fois la relation virtuelle établie, le fraudeur prétexte différents problèmes d’ordre financier afin d’inciter la victime à lui envoyer de l’argent. Les sommes demandées sont toujours de plus en plus importantes. Le faux profil des fraudeurs disparaît lorsque la victime n’a plus d’argent à lui donner.
Il existe également la fraude par fausses accusations criminelles. Dans celles-ci, les fraudeurs envoient des courriels à leurs victimes potentielles dans lesquels ils se font passer pour une quelconque autorité gouvernementale ou policière. Ils prétendent que leurs victimes sont accusées d’un crime grave et demandent qu’elles communiquent avec eux. Ils exigent alors des sommes importantes pour que les accusations soient retirées. Bien évidemment, toute la situation est fausse et ce n’est qu’un prétexte pour soutirer des sommes aux victimes.
Aussi, la fraude par hameçonnage est toujours populaire en ligne. Dans celle-ci, le fraudeur prend l’apparence d’une source crédible, par exemple un représentant d’une agence gouvernementale, d’une institution financière, d’un fournisseur de services ou même d’une entreprise. Il envoie un message par courriel ou texto dans lequel il demande à la personne de cliquer sur un hyperlien pour mettre à jour ses informations personnelles, confirmer un achat, éviter la fermeture de son compte, recevoir un héritage ou un gain à une loterie, etc. Il incite la personne à le faire rapidement et fait pression sur elle pour qu’elle agisse sans réfléchir dans un court délai en stipulant qu’il s’agit d’un dernier rappel, que son compte sera fermé, qu’elle sera poursuivie, perdra un remboursement, etc. Par la suite, il utilise ces données pour vider le compte de banque de la victime.
Dans l’éventualité où vous avez des doutes par rapport à une communication sur le Web, n’hésitez pas à communiquer avec un avocat près de chez vous.